L'escrime n'est pas un sport comme les autres, en compétition comme à l'entrainement la pratique de l'escrime mérite d'observer quelques précautions élémentaires et obligatoires si on ne veut pas se blesser lors de la pratique de son sport favori. À l'escrime, nous utilisons tout de même des armes blanches qui, même si elles sont sécurisées et ne ne sont pas létales, peuvent si elles sont mal utilisées, et les escrimeurs mal protégés, occasionner des blessures plus ou moins graves.
Rares sont les escrimeurs, que ce soit à l'entrainement ou en compétitions qui n'ont jamais été blessé, blessures généralement sans gravité comme éraflures plus ou moins profondes, bleus dus à des chocs entre adversaires ou à des chocs contre des coquilles d'armes ou de lames. Mais soyons rassurés, l'équipement spécifique à l'escrime existe et permet de protéger efficacement les escrimeurs.
Tout le temps, à partir du moment ou l'escrimeur est sur la piste, en compétition ou à l'entrainement, tout escrimeur se doit de porter son équipement de protection. Le maître d'armes se doit de montrer l'exemple, il se doit de faire régner une certaine discipline pour la sécutité de ses élèves.
On ne se présente pas sur la piste en tongs et en short, la plage.......c'est plus loin........j'exagère à peine, c'est du déjà vu.
Les anciens doivent montrer l'exemple aux plus petits (poussins par exemple), certes il peut faire chaud sous un masque mais c'est une question de sécurité.
Les spectateurs n'ont également rien à faire sur les pistes même si la tentation est grande et compréhensible de supporter au plus prés les enfants lors de compétitions par exemple.
Tous les escrimeurs ont en commun certains éléments de protection dans leur équipement. En fonction ensuite de l'arme pratiquée quelques différences d'ordre technique peuvent exister mais leur rôle est le même : la protection des escrimeurs.
La cuirasse de protection se met sous la veste, aprés le tee-shirt c'est le premier vrai élément de protection de l'escrimeur. Cette cuirasse de protection peut-être en 350N ou 800N suivant le niveau du pratiquant. En compétition la cuirasse 800N est vivement conseillée et obligatoire à partir d'un certain niveau. Comme beaucoup d'équipements de protection à l'escrime, il existe des cuirasses pour gaucher et droitier.
Les chaussettes de protection sont également obligatoires. Elles sont doublées sur le devant et au talon afin d'atténuer le coups et doivent recouvrir le genou. Éventuellement on peut rajouter sous la chaussette de fins protèges tibias.
En fonction des catégories d'âge et des compétitions à laquelle participe l'escrimeur, l'indice de protection exprimé en Newton est différente. On retrouve principalement deux indices de protection: 350N, 800N. Pour les trois armes le pantalon 350N est suffisant jusqu'à la catégorie benjamins. À partir de la catégorie minimes l'indice de protection 800N est obligatoire.
Cette veste de protection est commune aux trois armes, fleuret, épée et sabre, c'est le deuxième élément de protection aprés la sous-cuirasse de protection. L'indice de protection de cette veste se décline en deux valeurs :
Un arbitre peut refuser la participation d'un escrimeur si sa tenue n'est pas conforme, si l'indice de protection n'est pas adapté à la compétition, si la tenue est abimée et présente un danger pour le tireur et enfin si la tenue est trop petite ou trop grande.
Au fleuret et à l'épée les gants sont identiques. Au sabre, le gant dispose d'une manchette électrique puisque la touche est également valable sur la main.
La veste du fleuretiste est une veste sans manches car seul le buste est considéré comme une surface valable. Le masque ne constitue pas une surface valable excepté la bavette qui recouvre le cou sur une douzaine de centimètres. Soit le masque d'escrime destiné au fleuret est déjà pourvu de cette bavette électrique, donc une touche portée sur cette bavette électrique donne un point à l'adversaire, soit pour les masques plus anciens il en est dépourvu, alors le fleuretiste devra rajouté sur son masque une bavette électrique vendue à part.
Il ne manque plus que le principal : le fleuret.
La longueur de la lame diffère suivant la catégorie d'âge de l'escrimeur, en effet un poussin de 6 ans n'aura pas la même force dans les bras et les poignets qu'un minime qui lui pourra tirer avec une lame plus grande (lame 5).
Doté des deux déclinaisons sur la poignée :
La poignée ortho n'est autorisée qu'à partir de la catégorie minimes, les poussins, pupilles et benjamins doivent tirer avec une poignée droite.
Au sabre, on peut toucher sur l'entiéreté du masque ainsi que sur les bras et le buste. Le cordon de liaison relie le masque du sabreur à sa cuirasse électrique.
Il ne manque plus que le principal : le sabre.
ainsi que la poignée :
Le masque doit respecter certaines règles, 350N pour les enfants et 1600N agrée par la FIE.
Il ne manque plus que l'épée, représentée ici avec une poignée ortho. Les longueurs de lames de l'épée en fonction des catégories d'âge sont les mêmes qu'en fleuret c'est à dire :
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